jeudi 29 novembre 2012

Sept jours sans....rien.

Je pensais réellement pouvoir entretenir ce blog et ne pas faire comme le précédent en n'écrivant rien.

Je pensais que de mettre une ligne directrice aussi franche et catégorique en m'obligeant à clôturer un dossier le dimanche et en ouvrir un le lundi m'obligerait et me donnerait aussi la rigueur nécessaire afin d'écrire.
Je pensais en effet, mais je pensais seulement.

Dans une certaine réalité, en tout cas dans la mienne, notamment avec mon incapacité à respecter mes règles, ce ne pouvait fonctionner à long terme.

Bref, je dois tout simplement admettre que je n'ai pas la force, ou la volonté, ou les deux, ou bien même peut être l'envie de m'imposer des règles d'écriture, et surtout des règles de vie durant sept jours.
La vie étant déjà remplie de règles, d'obligations et de contraintes il m'est tout simplement aujourd'hui irréel de m'en imposer de nouvelles.

Je le conçois et je reste persuadée que ce concept est bon et bénéfique, mais seulement quand tu as le temps et l'énergie à dépenser pour le faire vivre.
La privation, si l'on peut la nommer ainsi, est bénéfique. Elle met en avant les réels besoins, et permet de se remettre en question par rapport à nos dépendances superflues.
Dans une vie dans laquelle j'aurais eu juste le temps de me questionner, de me tester, d'innover peut être que ce blog aurait pu être mis en valeur.
Ma vie actuelle en dehors de toute logique, certitude, et régularité, et ne me permet aucunement de me lancer dans quelque expérimentation que ce soit.
Je suis en plein renouveau et découverte. Mon focus ne peux rester similaire à celui d'il y a quelques mois.
Mon envie d'écrire reste la même.
Je ne suis pas une plume indispensable, mais essayer permet de s'améliorer et de déterminer aussi son angle d'attaque.
Alors attendez-vous à me retrouver très prochainement sur un nouveau blog.
J'essaierai de vous surprendre.... ou pas. Amis, lecteurs fidèles ou non...

Ne vous attendez pas à se que je vous fasse part de ma vie sans soutien-gorge, de mon alcoolisme du "presque trentenaire" dépendant des 5à7, ou de mon envie de me passer tout simplement de chocolat.
Si vous étiez friands de ce genre d’expériences, je suis navrée, mais il faudra tendre l'oreille vers vos collègues féminines pour assouvir cette envie ou ce désir de futilité.
Je ne vous promet pas non plus un blog politique (d'autres s'en chargent pour moi) ou beauté .... euh...non.
Ce que j'essaierai et qui germe peu à peu dans ma tête saura je l'espère ravir mes deux lecteur et/ou lectrices...
C'est un au revoir, accompagné d'un verre de Tariquet, pour lequel j'ai enlevé le haut et que je ne remettrai pas au lendemain.

mardi 30 octobre 2012

Autant corser les choses....

Je vous l'avoue, me passer de chocolat a été très simple. Je me suis vengée sur mon pot de confiture de mûres, et autant vous dire que le résultat en sucre vous apporte le même écœurement.(écœurement français)
Bien que la tâche soit facile, je ne l'ai pas respectée (à quelques heures près), le samedi soir, j'ai englouti sans aucun scrupule, un, (ou peut être trois) gâteau(x) d'ikéa que l'on m'avait apporté en guise de dessert pour un souper à la maison.
De un, quitte à craquer il est certain qu'il aurait été plus classe de le faire pour une petite tartelette au chocolat blanc, ou un fondant très fondant.
De deux, je soupçonne cette amie (dont je tairai le nom et qui doit être une des 2 seules lectrices de ce blog) d'avoir voulu tester ma résistance face à la tentation. Résistance qui était au point mort après ces quelques verres de vin et ce petit cidre de glace en guise de digestif.

Bref, la transition est parfaite car oui, histoire de corser les choses, je ne vais pas vous proposer une mais trois semaine sans mon péché mignon, mais qui me pousse souvent au péché et ne me donne en rien un air mignon : l'alcool.

Oulala quel vilain mot. Mais quel adorable compagnon qui vous fait (aussi bien que votre meilleur ami) passer de très agréables soirées, mais qui contrairement à votre meilleur ami ne vous posera jamais de limites, et ne vous poussera jamais dans un taxi, oh non préférant vous donner des ailes pour rentrer chez vous en scooter, ou alors pas chez vous.... oui oui on connait tous le pouvoir de cet ami là. ;/

Très envie de tester une vie monacale jusqu'à mon anniversaire.
Ça ne va pas être évident d'écrire sans le petit coup de pouce que me procure (et je ne suis pas la seule) un petit verre de Tariquet.
J'entends déjà (j'entends des voix oui oui, et je me prends pour un médium) certain(e)s se dire que tout est dans la demie mesure, que boire n'est pas péché, ou que je n'y arriverai pas.
Je vous assure que je n'ai aucune demi mesure, que si boire du vin est péché je veux bien aller à la messe tous les dimanches, et que peut être en effet je n'y arriverai pas.

En attendant, je penserai à vous tous fêtards indignes les samedi matin quand je me réveillerai fraiche comme la rosée sans que ma première pensée soit : Et merde.... (soit parce que tu n'es pas chez toi, que tu as dépensé tout ton cash en shooters, que tu ne te souviens de rien, ou juste pas de son prénom. Soit que ton appartement est retourné parce que dans un élan de bonté de fin de soirée tu as voulu organiser un After chez toi, soit parce qu'il est 10h00 tu es dans ton lit tout habillé et que ça fait une heure que tu es censé être au boulot, ou simplement parce que tu as un tête grosse comme un melon, ta boite d'Advil est finie et que le Jean Coutu le plus proche est à 10 minutes à pied)

Tenez les paris.

Fin du sevrage le jour de mon anniversaire avec un bon verre de vin rouge.
Je serai à venir ramasser le lendemain, dans ma baignoire, habillée, certainement sans aucun souvenir de ma soirée... et vous regretterez peut être alors, à ce moment là, ces trois semaines ou Sainte Cécile s'était passée du vin de messe, ce délicieux nectar.

mardi 16 octobre 2012

... pas de chocolat

7 jours sans chocolat.
Sans mes snickers au beurre de peanut.
Et sans me venger sur la confiture...

Je ne promets encore là aucune réussite, mais j'entends déjà mon estomac me remercier, et mes jeans faire la Ola !

lundi 15 octobre 2012

Parce qu'il faut bien s'y remettre !

Bon petite impasse sur le blog depuis mon expérience à talons.

Non non ce n'est pas parce que j'ai fini à l’hôpital que je me suis abstenue d'écrire, bien que ça aurait pu être le cas.

Je n'ai tenu que quatre jours.... Quatre jours ou pour aller au dépanneur le soir, pour conduire scooter le matin, et pour sortir, j'ai pas fait une seule fois l'impasse sur ces quelques centimètres supplémentaires.

J'aurais volontiers fait mon déménagement en escarpins, mais après avoir couvert d'ampoules la quasi totalité de mes pieds, et mon rendez-vous en urgence chez l'ostéopathe, je me suis résignée. L'expérience a ses limites.

Finalement c'est en déchaussant mes talons, c'est en les montrant aux copines à la maison, que j'ai pu comprendre l’étendue de cette petite révolution.

À deux reprises, mon nouvel appartement a été le témoin d'essayages féminins.

Petite danse à deux grammes en talons le soir du déménagement, et essayage dominical pour les autres.

Finalement, prendre de la hauteur n'est pas une question d'âge ou de taille. C'est tout bonnement un petit plaisir honteux, que nous n'arrivons pas encore à assumer.
On les essaie comme un déguisement, on en rigole, et on aime ça. Mais de la à sortir de la maison et  les porter fièrement... ça serait comme se balader déguisé en Zoro le lendemain de Halloween.

Dons voilà pas de grande révolution, et de grande révélation suite à cette expérience, mais juste une petite fierté personnelle, une petite tape dans le dos qui m'encourage par la suite à renouveler l'expérience sans pour autant pouvoir me justifier avec mon blog.

... je tiens à remercier feu mes bottines, qui n'auront pas tenu jusqu'au bout de la semaine.

mardi 25 septembre 2012

Sans être à plat

Bon tant qu'à être dans les défis bien féminins.....

Après m'être éloignée des talons pendant les vingt sept dernières années et demi, je crois qu'il est temps d'y faire face.

Depuis lundi matin (oui oui je suis un peu à la bourre, l'écriture est plus difficile que que de me lancer des défis.... ) donc depuis hier j'ai décidé de m'imposer quelques centimètres de plus.


Quand passe t-on le cap des talons ? Est ce que c'est un truc de trentenaire, d'éducation, de pure mode ou tout simplement de confort ?
Pour être tout à fait sincère je ne sais pas du tout pourquoi certaines femmes en portent et d'autres non.
Pour ma part, il y a une attirance incroyable envers ces petites chaussures sexy et sacrément féminines, mais une certaine gène à en porter.

Est-ce de la gène ou un manque de confiance en soi ?
Il est certain que quelques centimètres de plus et des clac clac clac dans la rue, ça attire l'attention.
Impossible de ne pas se faire remarquer, les talons c'est magnifique, mais surtout sur les autres ....

Après, ne pas en porter, ça n’empêche pas d'en acheter...je ne crois pas être la seule en ce bas monde à avoir craqué pour une paire absolument magnifique, mais qui reste désespérément dans sa boîte en attendant le prochain mariage, baptême ou cocktail branchouille pour les sortir.

Il y a deux semaines j'ai cédé à la pulsion incontrôlable du shopping et ai jeté mon dévolu sur les plus hauts talons disponibles dans le magasin. Oui en général c'est tout ou rien. Autant s'entrainer à marcher avec les "vrais", ceux qui vous défoncent les pieds, les tibias et vous permettent de voir la calvitie du petit monsieur à coté de vous qui attend pour récupérer son café et sa monnaie. Oui, quitte à en mettre autant prendre de la hauteur.  Je ne suis pas une fan de la demi mesure.

Peut être parce que la trentaine approche, peut être parce que mes hormones me dictent des trucs bizarres.... je ne sais pas mais voila..... une certaine envie de talons, comme un cap à passer ou peut être est-ce pour me donner une excuse toute faite : C'est pas pour le plaisir, c'est pour mon blog !

Après 7 jours sans être à plat, 7 jours à talons, pour travailler, sortir, faire les courses et déménager on verra ou en est la dose de plaisir et de "sexytude".

Si vous me voyez marcher sur Parc, je ne me suis pas brisé la hanche, ce déhanchement n'est pas non plus du à une envie pressente non plus.... c'est juste que je ne maîtrise pas encore la situation!

samedi 22 septembre 2012

Une semaine sans avoir l'air reveillée ....

Bon et bien petit bilan de cette semaine sans maquillage.
Je pensais que ça allait être simple et surtout facile, car en soit... soyons pragmatique (ne serait-ce qu'un peu) le maquillage est accessoire et pas indispensable.
Oui oui oui.... pas indispensable, je peux travailler sans, je peux marcher sans, je peux même sortir sans. Mais en même temps si il a été inventé, et bien ce n'est pas pour rien.

C'était assez drôle de me faire entendre dire : "Oh mais moi j'ai passé mes vacances sans maquillage!" ... oui oui moi aussi je passe des vacances sans maquillage, je ne suis pas une adepte du blush pour aller me faire bronzer et je ne me choisi pas le meilleur waterproof pour piquer une tête à la piscine.

Mais là..... Montréal, fin septembre, premier jour d'automne, le petit teint halé de cet été n'est plus la, on renfile nos manteaux, petits pull... et l'été et sa petite dose de liberté et bien... il est bien loin.

On est blanc comme un cul, la mine grise comme les nuages. Si il y a bien un moment ou l'artifice peut être nécessaire c'est bien maintenant.

Pour être franche, c'était pas mal de gagner 2 minutes 30 chaque matin, mais pas pour en perdre 20 quand vient le moment de choisir un truc à se mettre histoire de ne pas faire pale figure.... moyen.

On passe sa journée avec une vague impression de somnolence. Ne pas se sentir finie, réveillée, d'aplomb pour une journée. C'est très bête en soit, je vous l'accorde et l'assume. Pourtant je ne me maquille pas le dimanche matin, pourtant je pensais que j'allais trouver une certaine forme de liberté, mais non, des fois ce sont des petites choses aussi futiles que le maquillage qui vous font prendre conscience d'un certain manque d'acceptation de soi (à l'état pur et naturel).

Pour le coup, ce n'est pas tant l'image que les autres peuvent avoir de toi, que celle que notre beau miroir nous renvoi. Personne ne s'est permis de me dire que j'avais l'air fatiguée, ou que j'avais l'air malade (ce qui est plus proche de la réalité), fort heureusement en même temps, car vu ma bonne humeur de la semaine, le petit kamikaze qui se serait lancé dans ce genre de commentaire aurait certainement fini comme acteur principal d' une scène de crime.

Car oui, de bon matin, et bien ça aide sacrement pour le moral. Je veux bien croire les filles qui vivent sans et l'assument mais franchement alors que en deux minutes tu peux passer d'un état de "Oulala j'ai mal dormi j'ai l'air d'un cul ce matin" à " Ouhhh les yeux de biches ce matin woot woot, j'ai l'air réveillée même si mes cheveux ont l'air de rien" .... pour moi il n'y a pas photo.

Alors le maquillage, oui, sans en abuser. Le dimanche au naturel pour aller chercher son croissant OUI, mais sinon, il n'y a pas de mal à se faire aider, et de se mettre un peu de couleurs pour éviter de matcher avec le ciel gris.

Bon en cas de pluie .... faites ce que vous voulez, à vos risques et périls.
Le panda style n'est pas très glamour tout de même...

Je crois que c'est le post le plus "fille" jamais posté jusqu'à présent (assume, assume, assume .....)





lundi 17 septembre 2012

Une semaine sans, c'est reparti

Bon après une petite semaine de break, de pause et de réflexion je pensais me lancer dans une petite semaine sans un truc bien compliqué..... tout bonnement réfléchi, je vais me passer d'une béquille indispensable pour une femme : Le maquillage.

Il y a deux ans j'avais travaillé sur un documentaire qui traitait du sujet : La dépendance au maquillage. Plusieurs femmes affirmaient ne pouvoir s'en passer et ce, pour différentes raisons. À moi de passer de l'autre côté et de vivre ma propre expérience.
Le maquillage fait parti intégrante de notre quotidien, que l'on s'en mette un peu, beaucoup ou à la folie (à la folie c'est plutôt en mode "truelle" ravalement de façade....pas toujours le plus glamour)

Je tente moi même cette expérience pour 7 jours. Rester à nue, ne pouvoir rien cacher, camoufler, ou accentuer....
Ce petit geste matinal qui nous fait passer d'une tête "Je sors du lit, j'ai mal dormi et je me fais peur" à "Mais qui est cette nana dans le miroir ?(wahou wahou)" (bon je dis ça.... c'est plutôt pour faire du style...)
Je pense juste que c'est un bon moyen de gagner un brin de confiance, on se sent plus à l'aise, plus réveillée, plus mise en valeur, on peut cacher un peu cet espèce de bouton apparu cette nuit comme un voleur pendant que ton estomac digérait le plateau de charcuterie que tu avais englouti la veille.

Je m'attends bien entendu aux réflexions : "Ça va tu as une petite mine" ... ou à regretter d'ici deux jours à devoir supporter ma tête du matin, au réveil, en journée et même le soir.

Bref ... on verra. Je vais gagner 5 minutes de mon temps le matin, 5 minutes pendant lesquelles je pourrai boire mon café tranquillement, prendre le temps de refaire mon lit, faire un câlin à Nacho, me faire un jus d'orange pressé ou tout bonnement dormir.


lundi 10 septembre 2012

Une nouvelle semaine sans .....








BLOG ...

Haha voilà, surprise de la semaine.
Petite panne d'inspiration et grosse fainéantise !
Je pourrais vous improviser une semaine sans un truc bidon.... mais j'ai brulé toutes mes cartouches ce matin, alors voici mon petit joker.


dimanche 9 septembre 2012

Un bel échec

Ma pile d’assiettes à disparue ce matin à 8h30. Cette semaine prévue sans ne rien remettre au lendemain s'est transformée en "l'art de la procrastination à la limite de l'insalubre".


Ma liste de petite choses à faire va être de nouveau reportée sur mon petit agenda encore cette semaine et certainement les suivantes.

En même temps, procrastiner, ne serait-ce pas juste prendre le temps de ne pas penser au lendemain, au futur, assumer sa fainéantise et juste apprécier le moment présent ?

Chaque début de semaine on se dit que celle-ci sera meilleure que la précédente, pour ma part j'en suis certaine, avec ou sans remettre au lendemain. Le bonheur ne réside peut être pas juste dans le fait de faire les choses bien, de façon organisées et ordonnées. Il est certainement ailleurs, mais je n'ai pas encore la clé de ce mystère.


.....bon le "mystère des cafards" je ne compte pas le découvrir, je vais tout de même essayer de moins remettre à demain ma pile de vaisselle... atout du moins essayer...

jeudi 6 septembre 2012

....7 jours à tout remettre au lendemain ?

Bon il est clair que mon histoire de faire 7 jours sans tout remettre au lendemain est juste impossible.

De un, il faut du temps, beaucoup de temps, et de deux, une forme olympique et un moral d'acier.

J'ai commencé ma semaine, avec un moral moyen, très proche de mes chaussettes frôlant presque le bitume, ce qui influe directement sur la forme, et le temps et bien.... comment dire, je n'en ai pas.

J'avais pris du retard certes, et ma liste de choses a faire est longue comme un bras. Je pensais bêtement, ou pour être moins sévère avec moi même, naïvement que j'allais être capable d'en venir à bout.

Cette idée s'éloigne, un peu trop... il me reste 3 jours complets pour repeindre ma cuisine, aller me faire prendre mon sang, essayer dans la vie quotidienne de changer cette fâcheuse habitude qui est de repousser encore et encore ce qui m'ennuie. Voila une semaine que je dors sans draps car il faut que je l'installe et que fais des petits tas de vaisselle digne d'une championne de légos pour que cela me prenne le moins de place possible retardant toujours et encore le moment ou je devrais plonger mes mains dans l'évier et récolter des petits morceaux tout mous qui bouchent l'évacuation de l'eau.


Il est vrai que l'on peut prendre de bonne habitudes.... toujours mon fameux exemple de la vaisselle (j'ai du vivre un truc de profond avec des assiettes dans une autre vie) que j'entasse et que je regarde d'un oeil presque accusateur. J'admire tellement ceux qui y arrivent. Mais la vaisselle on finit toujours par la faire. On peu jouer à cache cache avec quelques jours mais bon....  pas indéfiniment.

Outre les tâches du quotidien, il y a des choses que l'on remet au lendemain car elles demandent trop de courage pour être accomplies, demande une réflexion sur soi, ou nous plongent dans le doute.

Ces choses là, on ne les remet pas juste au lendemain, on les remet à des mois, des années plus tard et certaines on les enterre, elles finissent par ne plus être d'actualité, le temps est passé...
Un mail d'un ancien ami, on ne répond pas la première semaine, puis la deuxième, au bout d'un mois on commence à se dire que "Mince... c'est pas cool je n'ai pas répondu". Puis après plusieurs mois... on se sent finalement trop bête de répondre... puis on laisse tomber.

Je crois que pour essayer de relever un petit peu le défi que je m'étais lancé je vais me concentrer sur justement ces actes "manqués". La vaisselle pourra bien attendre, j'ai un stock d'assiettes en carton, ma cuisine et ses portes blanches peuvent bien rester comme elles le sont encore une petite semaine. J'ai des choses à rattraper quitte à passer pour une folle des années après.




lundi 3 septembre 2012

Sans ne rien remettre au lendemain

La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie « demain »1) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.

Chaque semaine je remets à jour ma "to do list" et chaque semaine je reporte sur mon petit agenda exactement la même liste de choses à faire.
Petit exemple : ma prise de sang à faire, papier du médecin daté du 12 mars 2012.....pour ma défense je n'aime pas les piqures, encore moins les hôpitaux. Mais soyons clairs 6 mois à reporter chaque semaine sur mon agenda cette petite heure désagréable à passer n'a pas de sens.
Le plus délicat c'est que chaque semaine j'ai la certitude et l'envie de venir à bout de cette liste....


La liste des choses à faire remise au lendemain est plutôt longue sans compter celles qui vont s'accumuler cette semaine.


Je suis la reine de la procrastination, rien que de faire la vaisselle au fur et à mesure est un terrible obstacle tout comme répondre à un mail dans la foulée juste après sa lecture ou bien de garder une dizaine de bouteille qui devraient attirer les mouches au dépanneur et non dans ma cuisine.... bref je ne pense pas être la seule à vivre en balayant à demain les petites et grosses corvées du quotidien.

Je pensais que ne pas porter de soutifs allait être difficile, ou de ne pas me connecter à facebook une détresse, la si j'arrive à venir à bout de cette liste ce sera un exploit.





Je m'auto souhaite bon courage. Le masochisme n'est pas pas inné, il faut le cultiver....





Back on facebook

C'est presque à regret que je retourne sur cette plateforme.

Le décrochage a été assez difficile mais sacrement salutaire.

C'est un petit peu comme la cigarette, cela apporte un plaisir immédiat, comble une certaine dépendance mais n'est pas forcement bénéfique à long terme.

Mon retour sur facebook en chiffre : 3 messages, deux invitations et 47 notifications... pour finalement ne pas avoir l'impression d'avoir raté quoi que ce soit.

La première chose que je me suis empressée de faire, est de remettre en adéquation, la vie réelle et mon extension de vie à travers facebook en supprimant quelques éléments perturbateurs.
Le but est de redonner un sens positif à cette plateforme et que celle-ci reste une tribune d'expression et non une source de stress, et un moyen de combler le voyeurisme.



Testez donc une petite semaine sans facebook, c'est aussi reposant qu'un petit week end au chalet!

mardi 28 août 2012

... ça ne va pas être du gateau...


Ni de la tarte...
C'est pas facile, et certainement pathétique.
Facebook est un prolongement de ma pensée, une partie de moi en version numérique.
Je ne sais pas encore si le manque est du à une certaine envie de contrôle des éléments qui m'entourent ou à une frustration quand au médium et à la possibilité d'expression.

Je réfléchie facebook, ce qui consiste à penser à un statut automatiquement dès qu'une émotion plus ou moins grande et plus ou moins valable me traverse la tête. Ne pas pouvoir partager et me couper des éléments que mes "friends" postent nourrit cette part de frustration.
Il y a une part de voyeurisme inassouvi. Impossible de regarder les photos de mariage de telle personne avec qui j'étais en 5ème, ni même de rigoler en voyant le statut de untel rencontré je ne sais ou.
Oui il y y a une part de malsain. Oui tous les spécialistes des médias le diront encore et encore mais le plus étrange c'est l'automatisme, le réflex.

Heureusement j'avais anticipé quelque peu, et avais confié le changement de mot de passe à une amie (de confiance) sinon depuis hier bon nombre de fois je me serais retrouvée sur ma "page" sans même m'en rendre compte.
Le mot facebook, s'est tapé du bout de mes doigts sans même que mon cerveau ne le contrôle.
Je ne sais pas si vous connaissez la web série Pixel, c'est peut être exagéré, mais cela représente bien notre système de pensé lorsque la machine et les réseaux sociaux prennent le dessus.
http://www.webtv-festival.tv/la-competition-2012/web-fiction/le-pixel-mort.html,9,104,18,0,677,0,0,0

Bref, Hier c'était intenable, aujourd'hui quelque peu moins désagréable.
C'est une détox numérique qui pour l'instant profite grandement à mon boss qui doit me trouver beaucoup plus performante.

Faites vous plaisir sur ma page, submergez moi de messages de "comment" et de "like". 
Profitez en pour poster les pires photos de moi. D'ici à dimanche aucun contrôle de ma page, que je bichonne tout particulièrement ne sera possible.

Pour me rejoindre il y a toujours mon téléphone ou le pigeon voyageur.

dimanche 26 août 2012

Sans facebook...

Je lâche cette plateforme qui me garde en contact avec le monde ou du moins qui m'en donne l'illusion.

Aucun de mes états d'âme à la vue de tous pendant 7 jours.
Aucun statut alcoolisé.

Parce que c'est une véritable drogue, parce que c'est devenu un réflexe que de poster sur mon mur chaque évènement du quotidien.

Et parce que je crois bien que je vais économiser beaucoup de temps.

Mais surtout pour éviter ça:


- Au fait ça va ? Tu es encore avec le mec là ?
- Heuuuu
- Nan je sais pas, je vois plus trop d’interaction sur vos facebook
- ah.







Première semaine sans....


Le premier défi est terminé.

Je pensais que j’arriverai à une conclusion bien plus catégorique, et que j’allais pouvoir tirer une vraie leçon de cette expérience … et bien pas vraiment …

Finalement plusieurs facteurs rendent la tache plus délicate.

Il m’a fallu deux jours pour comprendre que ce n’était pas en mettant des tee-shirts larges que j’allais arriver à une quelconque conclusion.
Tout résidait dans le fait d’assumer qu’en effet cela puisse se voir.

Et bien là encore.

Pas de très grande surprise.
Les gens ne focalisent pas sur nos seins mesdemoiselles. Mis à part les travailleurs qui refont la façade a coté de mon appartement, je n’ai pas senti de changement particulier dans le regard des autres. Puis soyons clair, les trois travailleurs auraient surement eu le même regard avec soutif.

Par contre il est vrai que l’on se sent libre, j’ai eu la sensation de faire partie de ces femmes libérées. Ahaha …. (je ne vais pas vous chanter la chanson, mais je sais qu’elle va vous rester dans la tête)

Je pensais vivre cette expérience dans le regard des autres, mais c’est le regard que l’on porte sur soi qui change. Je me suis sentie fière de l’avoir fait, même si cela ne se voyait pas. Contente d’avoir expérimenté et surtout heureuse de savoir que si tout mes soutifs sont au sale, et bien il n’y a pas mort d’homme. Je leur redonnerai cet espace de liberté bien volontiers.

Le choix de sujet pour un premier défi était peut être trop nombriliste. Le corps et le fait de s’assumer appartiennent à chacun.

Avec ou sans soutien-gorge : même bataille…. sauf si vous avez l’air climatisé au bureau...

lundi 20 août 2012

Jour 1


Jour 1:

Moi qui pensais me surprendre, me faire réfléchir, réaliser quelque chose de fort, de profond... et bien non. J’avais peut être trop d’attentes...

N’ayant jamais fait l’exercice de donner autant de liberté à mes attributs féminins (quoi que attributs attributs... c'est peut être un grand mot....), je me disais que si je n’avais jamais osé faire tomber le haut c’était peu être pour une raison qui me dépassait, une crainte non avouée, une peur du regard de l’autre, enfin je m’imaginais quelque chose de grand et m’attendais à être surprise.
Et bien ce premier jour sans soutif, quelle déception !

Je me rends surtout compte que même en scooter avec les nombreux nids de poule et l’état de nos routes exécrable, et bien ils demeurent là, impassibles et ne se font pas remarquer.
Je les trouve bien sages, trop discrets me faisant presque oublier que j’avais décidé dans ma tête de me lancer dans une mini révolution du corps.

Ayant peut être eu la tête ailleurs (et c'est peut être ça la clef de tout abandon) ou n’ayant peut être pas croisé des amis, des personnes ou le seul fait de savoir qu’ils savaient aurait pu me faire sourire….ou rougir. 
Oui c’est peut être une journée sans confrontation réelle qui dilue aujourd’hui l’expérience que je m’étais lancée comme ça, sous la forme de défi. 

Peut être se sentaient-ils trop confortables et invisibles dans cette grande tunique….allez savoir, je leur ai demandé mais ils daignent me répondre.

Différentes sorties vont rythmer ma semaine et m’obliger à me confronter au regard des autres.

Espérons que cette confrontation m’apportera la dose de surprise à laquelle je m’attendais ! 

Jour 1, avec ou sans, même combat.

dimanche 19 août 2012

Sans soutien-gorge


Pour commencer ce défi, j'avais envie d'expérimenter quelque chose de drôle et de féminin.
Je me passerai donc de mes soutifs à dentelles cette semaine.

Il est tellement bon de se réveiller le dimanche matin et de les laisser libres sous un tee-shirt, pourquoi ne pas leur redonner leur liberté, et ceci durant sept jours.

Je ne sais absolument pas ce que ceci va donner n'ayant jamais passé une journée complète sans depuis mes 15 ans.

Peut être que ça ne changera rien à mon quotidien, peut être que je me rendrai à l'évidence que cette objet symbole de la féminité, n'a pas été inventé depuis des années pour rien. À voir...

En espérant que la loi de la gravité de ne fasse pas trop de dégât.


jeudi 16 août 2012

Pourquoi ? Parce que...


Pour écrire il me fallait un défi, une raison, et une source de réflexion quotidienne … la vie étant ce qu’elle est, à part mes déboires sentimentaux et un travail qui bat de l’aile, des soirées entre amis… bref une vie qui ressemble à la votre et à celle de la plupart des humains qui peuplent cette planète, je ne voyais pas l’intérêt particulier de vous raconter mon quotidien.

Je m’étais avant tout penchée sur l’idée de faire un blog de filles et de m’inscrire sur un site de rencontre pour vous raconter de l’intérieur comment ça se passe et de surtout vous relater les rendez-vous qui à mon avis, vu mon pif énorme pour dégoter des perles rares vous aurait bien fait rire. Faute de temps, et surtout faute d’avoir encore un peu d’orgueil pour franchir le pas et m’inscrire sur ce genre de site j’ai laissé tomber. Désolé si cette idée vous séduisait, peut être d’ici quelques années quand j’aurai perdu le reste d’estime de moi, et que je serai vraiment désespérée j’y repenserai.

Il y a peu j’ai fait l’essai de me passer d’alcool durant 30 jours, je venais de me prendre la plus grande caisse de ma vie, et je me demandais ce que cela pouvait donner que de me réveiller trente jours d'affilé fraiche comme un gardon. Mes copines maman l'avaient fait pendant neuf mois alors pourquoi pas moi. 

Un défi à première vue irréalisable en plein début d'été à Montréal, mais bon... Cependant cette expérience, car il faut le voir ainsi fut pleine de surprise. Me priver m’a obligé à faire appel à d’autres ressources, et à remis en question mon fonctionnement au quotidien, et aussi ma relation au monde et aux autres.

De la m’est venue cette idée, sûrement farfelue, un peu masochiste mais surtout très excitante de me séparer pendant 7 jours d’un objet ou d‘une habitude, de trucs que l'on a et que l'on utilise sans trop se demander pourquoi.

Aujourd’hui ne pas avoir un compte facebook c’est presque étrange, ne pas avoir de cellulaire est suspicieux, pareil pour l’internet, sans compter notre incapacité à fonctionner sans argent.  Au regard des autres il faut être entouré d’amis, avec un chum, vivre dans son temps, ce fameux temps ou la consommation nous éloigne de notre vraie nature par de multiples objets et de faux besoins.

Voilà, chaque dimanche je choisirai de mettre au placard, soit mon téléphone, mon compte facebook, mon portefeuille, mon frigo (pas dans le placard mais éteint, on s’entend) mon ordinateur, mon lit , ou bien même de me passer de maquillage et cela durant une semaine.

Il est possible que je craque, que je fasse des écarts j'en ferai part (conscience de blogueuse oblige). Je ne raterai pas une job de rêve parce que je ne suis pas censée utiliser mon ordi, ou une date (si je suis chanceuse) parce que je suis dans ma semaine sans brosse à cheveux, bref si je m'écarte de ma route j'en ferai part...

Je ne suis pas folle, seulement curieuse de la vie.