mardi 28 août 2012

... ça ne va pas être du gateau...


Ni de la tarte...
C'est pas facile, et certainement pathétique.
Facebook est un prolongement de ma pensée, une partie de moi en version numérique.
Je ne sais pas encore si le manque est du à une certaine envie de contrôle des éléments qui m'entourent ou à une frustration quand au médium et à la possibilité d'expression.

Je réfléchie facebook, ce qui consiste à penser à un statut automatiquement dès qu'une émotion plus ou moins grande et plus ou moins valable me traverse la tête. Ne pas pouvoir partager et me couper des éléments que mes "friends" postent nourrit cette part de frustration.
Il y a une part de voyeurisme inassouvi. Impossible de regarder les photos de mariage de telle personne avec qui j'étais en 5ème, ni même de rigoler en voyant le statut de untel rencontré je ne sais ou.
Oui il y y a une part de malsain. Oui tous les spécialistes des médias le diront encore et encore mais le plus étrange c'est l'automatisme, le réflex.

Heureusement j'avais anticipé quelque peu, et avais confié le changement de mot de passe à une amie (de confiance) sinon depuis hier bon nombre de fois je me serais retrouvée sur ma "page" sans même m'en rendre compte.
Le mot facebook, s'est tapé du bout de mes doigts sans même que mon cerveau ne le contrôle.
Je ne sais pas si vous connaissez la web série Pixel, c'est peut être exagéré, mais cela représente bien notre système de pensé lorsque la machine et les réseaux sociaux prennent le dessus.
http://www.webtv-festival.tv/la-competition-2012/web-fiction/le-pixel-mort.html,9,104,18,0,677,0,0,0

Bref, Hier c'était intenable, aujourd'hui quelque peu moins désagréable.
C'est une détox numérique qui pour l'instant profite grandement à mon boss qui doit me trouver beaucoup plus performante.

Faites vous plaisir sur ma page, submergez moi de messages de "comment" et de "like". 
Profitez en pour poster les pires photos de moi. D'ici à dimanche aucun contrôle de ma page, que je bichonne tout particulièrement ne sera possible.

Pour me rejoindre il y a toujours mon téléphone ou le pigeon voyageur.

dimanche 26 août 2012

Sans facebook...

Je lâche cette plateforme qui me garde en contact avec le monde ou du moins qui m'en donne l'illusion.

Aucun de mes états d'âme à la vue de tous pendant 7 jours.
Aucun statut alcoolisé.

Parce que c'est une véritable drogue, parce que c'est devenu un réflexe que de poster sur mon mur chaque évènement du quotidien.

Et parce que je crois bien que je vais économiser beaucoup de temps.

Mais surtout pour éviter ça:


- Au fait ça va ? Tu es encore avec le mec là ?
- Heuuuu
- Nan je sais pas, je vois plus trop d’interaction sur vos facebook
- ah.







Première semaine sans....


Le premier défi est terminé.

Je pensais que j’arriverai à une conclusion bien plus catégorique, et que j’allais pouvoir tirer une vraie leçon de cette expérience … et bien pas vraiment …

Finalement plusieurs facteurs rendent la tache plus délicate.

Il m’a fallu deux jours pour comprendre que ce n’était pas en mettant des tee-shirts larges que j’allais arriver à une quelconque conclusion.
Tout résidait dans le fait d’assumer qu’en effet cela puisse se voir.

Et bien là encore.

Pas de très grande surprise.
Les gens ne focalisent pas sur nos seins mesdemoiselles. Mis à part les travailleurs qui refont la façade a coté de mon appartement, je n’ai pas senti de changement particulier dans le regard des autres. Puis soyons clair, les trois travailleurs auraient surement eu le même regard avec soutif.

Par contre il est vrai que l’on se sent libre, j’ai eu la sensation de faire partie de ces femmes libérées. Ahaha …. (je ne vais pas vous chanter la chanson, mais je sais qu’elle va vous rester dans la tête)

Je pensais vivre cette expérience dans le regard des autres, mais c’est le regard que l’on porte sur soi qui change. Je me suis sentie fière de l’avoir fait, même si cela ne se voyait pas. Contente d’avoir expérimenté et surtout heureuse de savoir que si tout mes soutifs sont au sale, et bien il n’y a pas mort d’homme. Je leur redonnerai cet espace de liberté bien volontiers.

Le choix de sujet pour un premier défi était peut être trop nombriliste. Le corps et le fait de s’assumer appartiennent à chacun.

Avec ou sans soutien-gorge : même bataille…. sauf si vous avez l’air climatisé au bureau...

lundi 20 août 2012

Jour 1


Jour 1:

Moi qui pensais me surprendre, me faire réfléchir, réaliser quelque chose de fort, de profond... et bien non. J’avais peut être trop d’attentes...

N’ayant jamais fait l’exercice de donner autant de liberté à mes attributs féminins (quoi que attributs attributs... c'est peut être un grand mot....), je me disais que si je n’avais jamais osé faire tomber le haut c’était peu être pour une raison qui me dépassait, une crainte non avouée, une peur du regard de l’autre, enfin je m’imaginais quelque chose de grand et m’attendais à être surprise.
Et bien ce premier jour sans soutif, quelle déception !

Je me rends surtout compte que même en scooter avec les nombreux nids de poule et l’état de nos routes exécrable, et bien ils demeurent là, impassibles et ne se font pas remarquer.
Je les trouve bien sages, trop discrets me faisant presque oublier que j’avais décidé dans ma tête de me lancer dans une mini révolution du corps.

Ayant peut être eu la tête ailleurs (et c'est peut être ça la clef de tout abandon) ou n’ayant peut être pas croisé des amis, des personnes ou le seul fait de savoir qu’ils savaient aurait pu me faire sourire….ou rougir. 
Oui c’est peut être une journée sans confrontation réelle qui dilue aujourd’hui l’expérience que je m’étais lancée comme ça, sous la forme de défi. 

Peut être se sentaient-ils trop confortables et invisibles dans cette grande tunique….allez savoir, je leur ai demandé mais ils daignent me répondre.

Différentes sorties vont rythmer ma semaine et m’obliger à me confronter au regard des autres.

Espérons que cette confrontation m’apportera la dose de surprise à laquelle je m’attendais ! 

Jour 1, avec ou sans, même combat.

dimanche 19 août 2012

Sans soutien-gorge


Pour commencer ce défi, j'avais envie d'expérimenter quelque chose de drôle et de féminin.
Je me passerai donc de mes soutifs à dentelles cette semaine.

Il est tellement bon de se réveiller le dimanche matin et de les laisser libres sous un tee-shirt, pourquoi ne pas leur redonner leur liberté, et ceci durant sept jours.

Je ne sais absolument pas ce que ceci va donner n'ayant jamais passé une journée complète sans depuis mes 15 ans.

Peut être que ça ne changera rien à mon quotidien, peut être que je me rendrai à l'évidence que cette objet symbole de la féminité, n'a pas été inventé depuis des années pour rien. À voir...

En espérant que la loi de la gravité de ne fasse pas trop de dégât.


jeudi 16 août 2012

Pourquoi ? Parce que...


Pour écrire il me fallait un défi, une raison, et une source de réflexion quotidienne … la vie étant ce qu’elle est, à part mes déboires sentimentaux et un travail qui bat de l’aile, des soirées entre amis… bref une vie qui ressemble à la votre et à celle de la plupart des humains qui peuplent cette planète, je ne voyais pas l’intérêt particulier de vous raconter mon quotidien.

Je m’étais avant tout penchée sur l’idée de faire un blog de filles et de m’inscrire sur un site de rencontre pour vous raconter de l’intérieur comment ça se passe et de surtout vous relater les rendez-vous qui à mon avis, vu mon pif énorme pour dégoter des perles rares vous aurait bien fait rire. Faute de temps, et surtout faute d’avoir encore un peu d’orgueil pour franchir le pas et m’inscrire sur ce genre de site j’ai laissé tomber. Désolé si cette idée vous séduisait, peut être d’ici quelques années quand j’aurai perdu le reste d’estime de moi, et que je serai vraiment désespérée j’y repenserai.

Il y a peu j’ai fait l’essai de me passer d’alcool durant 30 jours, je venais de me prendre la plus grande caisse de ma vie, et je me demandais ce que cela pouvait donner que de me réveiller trente jours d'affilé fraiche comme un gardon. Mes copines maman l'avaient fait pendant neuf mois alors pourquoi pas moi. 

Un défi à première vue irréalisable en plein début d'été à Montréal, mais bon... Cependant cette expérience, car il faut le voir ainsi fut pleine de surprise. Me priver m’a obligé à faire appel à d’autres ressources, et à remis en question mon fonctionnement au quotidien, et aussi ma relation au monde et aux autres.

De la m’est venue cette idée, sûrement farfelue, un peu masochiste mais surtout très excitante de me séparer pendant 7 jours d’un objet ou d‘une habitude, de trucs que l'on a et que l'on utilise sans trop se demander pourquoi.

Aujourd’hui ne pas avoir un compte facebook c’est presque étrange, ne pas avoir de cellulaire est suspicieux, pareil pour l’internet, sans compter notre incapacité à fonctionner sans argent.  Au regard des autres il faut être entouré d’amis, avec un chum, vivre dans son temps, ce fameux temps ou la consommation nous éloigne de notre vraie nature par de multiples objets et de faux besoins.

Voilà, chaque dimanche je choisirai de mettre au placard, soit mon téléphone, mon compte facebook, mon portefeuille, mon frigo (pas dans le placard mais éteint, on s’entend) mon ordinateur, mon lit , ou bien même de me passer de maquillage et cela durant une semaine.

Il est possible que je craque, que je fasse des écarts j'en ferai part (conscience de blogueuse oblige). Je ne raterai pas une job de rêve parce que je ne suis pas censée utiliser mon ordi, ou une date (si je suis chanceuse) parce que je suis dans ma semaine sans brosse à cheveux, bref si je m'écarte de ma route j'en ferai part...

Je ne suis pas folle, seulement curieuse de la vie.