mardi 30 octobre 2012

Autant corser les choses....

Je vous l'avoue, me passer de chocolat a été très simple. Je me suis vengée sur mon pot de confiture de mûres, et autant vous dire que le résultat en sucre vous apporte le même écœurement.(écœurement français)
Bien que la tâche soit facile, je ne l'ai pas respectée (à quelques heures près), le samedi soir, j'ai englouti sans aucun scrupule, un, (ou peut être trois) gâteau(x) d'ikéa que l'on m'avait apporté en guise de dessert pour un souper à la maison.
De un, quitte à craquer il est certain qu'il aurait été plus classe de le faire pour une petite tartelette au chocolat blanc, ou un fondant très fondant.
De deux, je soupçonne cette amie (dont je tairai le nom et qui doit être une des 2 seules lectrices de ce blog) d'avoir voulu tester ma résistance face à la tentation. Résistance qui était au point mort après ces quelques verres de vin et ce petit cidre de glace en guise de digestif.

Bref, la transition est parfaite car oui, histoire de corser les choses, je ne vais pas vous proposer une mais trois semaine sans mon péché mignon, mais qui me pousse souvent au péché et ne me donne en rien un air mignon : l'alcool.

Oulala quel vilain mot. Mais quel adorable compagnon qui vous fait (aussi bien que votre meilleur ami) passer de très agréables soirées, mais qui contrairement à votre meilleur ami ne vous posera jamais de limites, et ne vous poussera jamais dans un taxi, oh non préférant vous donner des ailes pour rentrer chez vous en scooter, ou alors pas chez vous.... oui oui on connait tous le pouvoir de cet ami là. ;/

Très envie de tester une vie monacale jusqu'à mon anniversaire.
Ça ne va pas être évident d'écrire sans le petit coup de pouce que me procure (et je ne suis pas la seule) un petit verre de Tariquet.
J'entends déjà (j'entends des voix oui oui, et je me prends pour un médium) certain(e)s se dire que tout est dans la demie mesure, que boire n'est pas péché, ou que je n'y arriverai pas.
Je vous assure que je n'ai aucune demi mesure, que si boire du vin est péché je veux bien aller à la messe tous les dimanches, et que peut être en effet je n'y arriverai pas.

En attendant, je penserai à vous tous fêtards indignes les samedi matin quand je me réveillerai fraiche comme la rosée sans que ma première pensée soit : Et merde.... (soit parce que tu n'es pas chez toi, que tu as dépensé tout ton cash en shooters, que tu ne te souviens de rien, ou juste pas de son prénom. Soit que ton appartement est retourné parce que dans un élan de bonté de fin de soirée tu as voulu organiser un After chez toi, soit parce qu'il est 10h00 tu es dans ton lit tout habillé et que ça fait une heure que tu es censé être au boulot, ou simplement parce que tu as un tête grosse comme un melon, ta boite d'Advil est finie et que le Jean Coutu le plus proche est à 10 minutes à pied)

Tenez les paris.

Fin du sevrage le jour de mon anniversaire avec un bon verre de vin rouge.
Je serai à venir ramasser le lendemain, dans ma baignoire, habillée, certainement sans aucun souvenir de ma soirée... et vous regretterez peut être alors, à ce moment là, ces trois semaines ou Sainte Cécile s'était passée du vin de messe, ce délicieux nectar.

mardi 16 octobre 2012

... pas de chocolat

7 jours sans chocolat.
Sans mes snickers au beurre de peanut.
Et sans me venger sur la confiture...

Je ne promets encore là aucune réussite, mais j'entends déjà mon estomac me remercier, et mes jeans faire la Ola !

lundi 15 octobre 2012

Parce qu'il faut bien s'y remettre !

Bon petite impasse sur le blog depuis mon expérience à talons.

Non non ce n'est pas parce que j'ai fini à l’hôpital que je me suis abstenue d'écrire, bien que ça aurait pu être le cas.

Je n'ai tenu que quatre jours.... Quatre jours ou pour aller au dépanneur le soir, pour conduire scooter le matin, et pour sortir, j'ai pas fait une seule fois l'impasse sur ces quelques centimètres supplémentaires.

J'aurais volontiers fait mon déménagement en escarpins, mais après avoir couvert d'ampoules la quasi totalité de mes pieds, et mon rendez-vous en urgence chez l'ostéopathe, je me suis résignée. L'expérience a ses limites.

Finalement c'est en déchaussant mes talons, c'est en les montrant aux copines à la maison, que j'ai pu comprendre l’étendue de cette petite révolution.

À deux reprises, mon nouvel appartement a été le témoin d'essayages féminins.

Petite danse à deux grammes en talons le soir du déménagement, et essayage dominical pour les autres.

Finalement, prendre de la hauteur n'est pas une question d'âge ou de taille. C'est tout bonnement un petit plaisir honteux, que nous n'arrivons pas encore à assumer.
On les essaie comme un déguisement, on en rigole, et on aime ça. Mais de la à sortir de la maison et  les porter fièrement... ça serait comme se balader déguisé en Zoro le lendemain de Halloween.

Dons voilà pas de grande révolution, et de grande révélation suite à cette expérience, mais juste une petite fierté personnelle, une petite tape dans le dos qui m'encourage par la suite à renouveler l'expérience sans pour autant pouvoir me justifier avec mon blog.

... je tiens à remercier feu mes bottines, qui n'auront pas tenu jusqu'au bout de la semaine.