mardi 25 septembre 2012

Sans être à plat

Bon tant qu'à être dans les défis bien féminins.....

Après m'être éloignée des talons pendant les vingt sept dernières années et demi, je crois qu'il est temps d'y faire face.

Depuis lundi matin (oui oui je suis un peu à la bourre, l'écriture est plus difficile que que de me lancer des défis.... ) donc depuis hier j'ai décidé de m'imposer quelques centimètres de plus.


Quand passe t-on le cap des talons ? Est ce que c'est un truc de trentenaire, d'éducation, de pure mode ou tout simplement de confort ?
Pour être tout à fait sincère je ne sais pas du tout pourquoi certaines femmes en portent et d'autres non.
Pour ma part, il y a une attirance incroyable envers ces petites chaussures sexy et sacrément féminines, mais une certaine gène à en porter.

Est-ce de la gène ou un manque de confiance en soi ?
Il est certain que quelques centimètres de plus et des clac clac clac dans la rue, ça attire l'attention.
Impossible de ne pas se faire remarquer, les talons c'est magnifique, mais surtout sur les autres ....

Après, ne pas en porter, ça n’empêche pas d'en acheter...je ne crois pas être la seule en ce bas monde à avoir craqué pour une paire absolument magnifique, mais qui reste désespérément dans sa boîte en attendant le prochain mariage, baptême ou cocktail branchouille pour les sortir.

Il y a deux semaines j'ai cédé à la pulsion incontrôlable du shopping et ai jeté mon dévolu sur les plus hauts talons disponibles dans le magasin. Oui en général c'est tout ou rien. Autant s'entrainer à marcher avec les "vrais", ceux qui vous défoncent les pieds, les tibias et vous permettent de voir la calvitie du petit monsieur à coté de vous qui attend pour récupérer son café et sa monnaie. Oui, quitte à en mettre autant prendre de la hauteur.  Je ne suis pas une fan de la demi mesure.

Peut être parce que la trentaine approche, peut être parce que mes hormones me dictent des trucs bizarres.... je ne sais pas mais voila..... une certaine envie de talons, comme un cap à passer ou peut être est-ce pour me donner une excuse toute faite : C'est pas pour le plaisir, c'est pour mon blog !

Après 7 jours sans être à plat, 7 jours à talons, pour travailler, sortir, faire les courses et déménager on verra ou en est la dose de plaisir et de "sexytude".

Si vous me voyez marcher sur Parc, je ne me suis pas brisé la hanche, ce déhanchement n'est pas non plus du à une envie pressente non plus.... c'est juste que je ne maîtrise pas encore la situation!

samedi 22 septembre 2012

Une semaine sans avoir l'air reveillée ....

Bon et bien petit bilan de cette semaine sans maquillage.
Je pensais que ça allait être simple et surtout facile, car en soit... soyons pragmatique (ne serait-ce qu'un peu) le maquillage est accessoire et pas indispensable.
Oui oui oui.... pas indispensable, je peux travailler sans, je peux marcher sans, je peux même sortir sans. Mais en même temps si il a été inventé, et bien ce n'est pas pour rien.

C'était assez drôle de me faire entendre dire : "Oh mais moi j'ai passé mes vacances sans maquillage!" ... oui oui moi aussi je passe des vacances sans maquillage, je ne suis pas une adepte du blush pour aller me faire bronzer et je ne me choisi pas le meilleur waterproof pour piquer une tête à la piscine.

Mais là..... Montréal, fin septembre, premier jour d'automne, le petit teint halé de cet été n'est plus la, on renfile nos manteaux, petits pull... et l'été et sa petite dose de liberté et bien... il est bien loin.

On est blanc comme un cul, la mine grise comme les nuages. Si il y a bien un moment ou l'artifice peut être nécessaire c'est bien maintenant.

Pour être franche, c'était pas mal de gagner 2 minutes 30 chaque matin, mais pas pour en perdre 20 quand vient le moment de choisir un truc à se mettre histoire de ne pas faire pale figure.... moyen.

On passe sa journée avec une vague impression de somnolence. Ne pas se sentir finie, réveillée, d'aplomb pour une journée. C'est très bête en soit, je vous l'accorde et l'assume. Pourtant je ne me maquille pas le dimanche matin, pourtant je pensais que j'allais trouver une certaine forme de liberté, mais non, des fois ce sont des petites choses aussi futiles que le maquillage qui vous font prendre conscience d'un certain manque d'acceptation de soi (à l'état pur et naturel).

Pour le coup, ce n'est pas tant l'image que les autres peuvent avoir de toi, que celle que notre beau miroir nous renvoi. Personne ne s'est permis de me dire que j'avais l'air fatiguée, ou que j'avais l'air malade (ce qui est plus proche de la réalité), fort heureusement en même temps, car vu ma bonne humeur de la semaine, le petit kamikaze qui se serait lancé dans ce genre de commentaire aurait certainement fini comme acteur principal d' une scène de crime.

Car oui, de bon matin, et bien ça aide sacrement pour le moral. Je veux bien croire les filles qui vivent sans et l'assument mais franchement alors que en deux minutes tu peux passer d'un état de "Oulala j'ai mal dormi j'ai l'air d'un cul ce matin" à " Ouhhh les yeux de biches ce matin woot woot, j'ai l'air réveillée même si mes cheveux ont l'air de rien" .... pour moi il n'y a pas photo.

Alors le maquillage, oui, sans en abuser. Le dimanche au naturel pour aller chercher son croissant OUI, mais sinon, il n'y a pas de mal à se faire aider, et de se mettre un peu de couleurs pour éviter de matcher avec le ciel gris.

Bon en cas de pluie .... faites ce que vous voulez, à vos risques et périls.
Le panda style n'est pas très glamour tout de même...

Je crois que c'est le post le plus "fille" jamais posté jusqu'à présent (assume, assume, assume .....)





lundi 17 septembre 2012

Une semaine sans, c'est reparti

Bon après une petite semaine de break, de pause et de réflexion je pensais me lancer dans une petite semaine sans un truc bien compliqué..... tout bonnement réfléchi, je vais me passer d'une béquille indispensable pour une femme : Le maquillage.

Il y a deux ans j'avais travaillé sur un documentaire qui traitait du sujet : La dépendance au maquillage. Plusieurs femmes affirmaient ne pouvoir s'en passer et ce, pour différentes raisons. À moi de passer de l'autre côté et de vivre ma propre expérience.
Le maquillage fait parti intégrante de notre quotidien, que l'on s'en mette un peu, beaucoup ou à la folie (à la folie c'est plutôt en mode "truelle" ravalement de façade....pas toujours le plus glamour)

Je tente moi même cette expérience pour 7 jours. Rester à nue, ne pouvoir rien cacher, camoufler, ou accentuer....
Ce petit geste matinal qui nous fait passer d'une tête "Je sors du lit, j'ai mal dormi et je me fais peur" à "Mais qui est cette nana dans le miroir ?(wahou wahou)" (bon je dis ça.... c'est plutôt pour faire du style...)
Je pense juste que c'est un bon moyen de gagner un brin de confiance, on se sent plus à l'aise, plus réveillée, plus mise en valeur, on peut cacher un peu cet espèce de bouton apparu cette nuit comme un voleur pendant que ton estomac digérait le plateau de charcuterie que tu avais englouti la veille.

Je m'attends bien entendu aux réflexions : "Ça va tu as une petite mine" ... ou à regretter d'ici deux jours à devoir supporter ma tête du matin, au réveil, en journée et même le soir.

Bref ... on verra. Je vais gagner 5 minutes de mon temps le matin, 5 minutes pendant lesquelles je pourrai boire mon café tranquillement, prendre le temps de refaire mon lit, faire un câlin à Nacho, me faire un jus d'orange pressé ou tout bonnement dormir.


lundi 10 septembre 2012

Une nouvelle semaine sans .....








BLOG ...

Haha voilà, surprise de la semaine.
Petite panne d'inspiration et grosse fainéantise !
Je pourrais vous improviser une semaine sans un truc bidon.... mais j'ai brulé toutes mes cartouches ce matin, alors voici mon petit joker.


dimanche 9 septembre 2012

Un bel échec

Ma pile d’assiettes à disparue ce matin à 8h30. Cette semaine prévue sans ne rien remettre au lendemain s'est transformée en "l'art de la procrastination à la limite de l'insalubre".


Ma liste de petite choses à faire va être de nouveau reportée sur mon petit agenda encore cette semaine et certainement les suivantes.

En même temps, procrastiner, ne serait-ce pas juste prendre le temps de ne pas penser au lendemain, au futur, assumer sa fainéantise et juste apprécier le moment présent ?

Chaque début de semaine on se dit que celle-ci sera meilleure que la précédente, pour ma part j'en suis certaine, avec ou sans remettre au lendemain. Le bonheur ne réside peut être pas juste dans le fait de faire les choses bien, de façon organisées et ordonnées. Il est certainement ailleurs, mais je n'ai pas encore la clé de ce mystère.


.....bon le "mystère des cafards" je ne compte pas le découvrir, je vais tout de même essayer de moins remettre à demain ma pile de vaisselle... atout du moins essayer...

jeudi 6 septembre 2012

....7 jours à tout remettre au lendemain ?

Bon il est clair que mon histoire de faire 7 jours sans tout remettre au lendemain est juste impossible.

De un, il faut du temps, beaucoup de temps, et de deux, une forme olympique et un moral d'acier.

J'ai commencé ma semaine, avec un moral moyen, très proche de mes chaussettes frôlant presque le bitume, ce qui influe directement sur la forme, et le temps et bien.... comment dire, je n'en ai pas.

J'avais pris du retard certes, et ma liste de choses a faire est longue comme un bras. Je pensais bêtement, ou pour être moins sévère avec moi même, naïvement que j'allais être capable d'en venir à bout.

Cette idée s'éloigne, un peu trop... il me reste 3 jours complets pour repeindre ma cuisine, aller me faire prendre mon sang, essayer dans la vie quotidienne de changer cette fâcheuse habitude qui est de repousser encore et encore ce qui m'ennuie. Voila une semaine que je dors sans draps car il faut que je l'installe et que fais des petits tas de vaisselle digne d'une championne de légos pour que cela me prenne le moins de place possible retardant toujours et encore le moment ou je devrais plonger mes mains dans l'évier et récolter des petits morceaux tout mous qui bouchent l'évacuation de l'eau.


Il est vrai que l'on peut prendre de bonne habitudes.... toujours mon fameux exemple de la vaisselle (j'ai du vivre un truc de profond avec des assiettes dans une autre vie) que j'entasse et que je regarde d'un oeil presque accusateur. J'admire tellement ceux qui y arrivent. Mais la vaisselle on finit toujours par la faire. On peu jouer à cache cache avec quelques jours mais bon....  pas indéfiniment.

Outre les tâches du quotidien, il y a des choses que l'on remet au lendemain car elles demandent trop de courage pour être accomplies, demande une réflexion sur soi, ou nous plongent dans le doute.

Ces choses là, on ne les remet pas juste au lendemain, on les remet à des mois, des années plus tard et certaines on les enterre, elles finissent par ne plus être d'actualité, le temps est passé...
Un mail d'un ancien ami, on ne répond pas la première semaine, puis la deuxième, au bout d'un mois on commence à se dire que "Mince... c'est pas cool je n'ai pas répondu". Puis après plusieurs mois... on se sent finalement trop bête de répondre... puis on laisse tomber.

Je crois que pour essayer de relever un petit peu le défi que je m'étais lancé je vais me concentrer sur justement ces actes "manqués". La vaisselle pourra bien attendre, j'ai un stock d'assiettes en carton, ma cuisine et ses portes blanches peuvent bien rester comme elles le sont encore une petite semaine. J'ai des choses à rattraper quitte à passer pour une folle des années après.




lundi 3 septembre 2012

Sans ne rien remettre au lendemain

La procrastination (du latin pro et crastinus qui signifie « demain »1) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). Le « retardataire chronique », appelé procrastinateur, n’arrive pas à se « mettre au travail », surtout lorsque cela ne lui procure pas de satisfaction immédiate.

Chaque semaine je remets à jour ma "to do list" et chaque semaine je reporte sur mon petit agenda exactement la même liste de choses à faire.
Petit exemple : ma prise de sang à faire, papier du médecin daté du 12 mars 2012.....pour ma défense je n'aime pas les piqures, encore moins les hôpitaux. Mais soyons clairs 6 mois à reporter chaque semaine sur mon agenda cette petite heure désagréable à passer n'a pas de sens.
Le plus délicat c'est que chaque semaine j'ai la certitude et l'envie de venir à bout de cette liste....


La liste des choses à faire remise au lendemain est plutôt longue sans compter celles qui vont s'accumuler cette semaine.


Je suis la reine de la procrastination, rien que de faire la vaisselle au fur et à mesure est un terrible obstacle tout comme répondre à un mail dans la foulée juste après sa lecture ou bien de garder une dizaine de bouteille qui devraient attirer les mouches au dépanneur et non dans ma cuisine.... bref je ne pense pas être la seule à vivre en balayant à demain les petites et grosses corvées du quotidien.

Je pensais que ne pas porter de soutifs allait être difficile, ou de ne pas me connecter à facebook une détresse, la si j'arrive à venir à bout de cette liste ce sera un exploit.





Je m'auto souhaite bon courage. Le masochisme n'est pas pas inné, il faut le cultiver....





Back on facebook

C'est presque à regret que je retourne sur cette plateforme.

Le décrochage a été assez difficile mais sacrement salutaire.

C'est un petit peu comme la cigarette, cela apporte un plaisir immédiat, comble une certaine dépendance mais n'est pas forcement bénéfique à long terme.

Mon retour sur facebook en chiffre : 3 messages, deux invitations et 47 notifications... pour finalement ne pas avoir l'impression d'avoir raté quoi que ce soit.

La première chose que je me suis empressée de faire, est de remettre en adéquation, la vie réelle et mon extension de vie à travers facebook en supprimant quelques éléments perturbateurs.
Le but est de redonner un sens positif à cette plateforme et que celle-ci reste une tribune d'expression et non une source de stress, et un moyen de combler le voyeurisme.



Testez donc une petite semaine sans facebook, c'est aussi reposant qu'un petit week end au chalet!