jeudi 29 novembre 2012

Sept jours sans....rien.

Je pensais réellement pouvoir entretenir ce blog et ne pas faire comme le précédent en n'écrivant rien.

Je pensais que de mettre une ligne directrice aussi franche et catégorique en m'obligeant à clôturer un dossier le dimanche et en ouvrir un le lundi m'obligerait et me donnerait aussi la rigueur nécessaire afin d'écrire.
Je pensais en effet, mais je pensais seulement.

Dans une certaine réalité, en tout cas dans la mienne, notamment avec mon incapacité à respecter mes règles, ce ne pouvait fonctionner à long terme.

Bref, je dois tout simplement admettre que je n'ai pas la force, ou la volonté, ou les deux, ou bien même peut être l'envie de m'imposer des règles d'écriture, et surtout des règles de vie durant sept jours.
La vie étant déjà remplie de règles, d'obligations et de contraintes il m'est tout simplement aujourd'hui irréel de m'en imposer de nouvelles.

Je le conçois et je reste persuadée que ce concept est bon et bénéfique, mais seulement quand tu as le temps et l'énergie à dépenser pour le faire vivre.
La privation, si l'on peut la nommer ainsi, est bénéfique. Elle met en avant les réels besoins, et permet de se remettre en question par rapport à nos dépendances superflues.
Dans une vie dans laquelle j'aurais eu juste le temps de me questionner, de me tester, d'innover peut être que ce blog aurait pu être mis en valeur.
Ma vie actuelle en dehors de toute logique, certitude, et régularité, et ne me permet aucunement de me lancer dans quelque expérimentation que ce soit.
Je suis en plein renouveau et découverte. Mon focus ne peux rester similaire à celui d'il y a quelques mois.
Mon envie d'écrire reste la même.
Je ne suis pas une plume indispensable, mais essayer permet de s'améliorer et de déterminer aussi son angle d'attaque.
Alors attendez-vous à me retrouver très prochainement sur un nouveau blog.
J'essaierai de vous surprendre.... ou pas. Amis, lecteurs fidèles ou non...

Ne vous attendez pas à se que je vous fasse part de ma vie sans soutien-gorge, de mon alcoolisme du "presque trentenaire" dépendant des 5à7, ou de mon envie de me passer tout simplement de chocolat.
Si vous étiez friands de ce genre d’expériences, je suis navrée, mais il faudra tendre l'oreille vers vos collègues féminines pour assouvir cette envie ou ce désir de futilité.
Je ne vous promet pas non plus un blog politique (d'autres s'en chargent pour moi) ou beauté .... euh...non.
Ce que j'essaierai et qui germe peu à peu dans ma tête saura je l'espère ravir mes deux lecteur et/ou lectrices...
C'est un au revoir, accompagné d'un verre de Tariquet, pour lequel j'ai enlevé le haut et que je ne remettrai pas au lendemain.